LE DEBORDEMENT DE LA SEINE
Quartier de la Borde
à Montesson
INONDATION DE JUIN 2016
INONDATION - 4 juin
2016 - Quai George Sand - Montesson
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Nos bulletins de 2001 sont toujours d'actualité La digue est toujours bloquée par les services du département et de la région |
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Le Plan de prévention des risques d'inondation (enquête publique du 1er juin au 13 juillet 2006)
Consultez notre dossier de 1993
La décision du 26 septembre 2001
Le soutien du CADEB - mars 2002
Une nouvelle loi sur l'eau est en cours d'élaboration
Compte rendu du comité consultatif de l'équipement et de l'environnement du mardi 16 avril 2002
http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/EnvironnementRisques/PPRI/PPRI%20Seine_Notice%20de%20presentation.htm#_Toc25739202
L'enquête publique PPRI est terminée depuis le 13 juillet 2006 ( voir nos différents courriers en 2005 et 2006)
Le rapport de la commission d'enquête est rendu public
Article de presse - février 2014 - " les francilines doivent se préparer au risque d'une crue centennale - .pdf
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Pour surveiller les caprices de la Seine vous pouvez consulter :
Ministère de l'Ecologie du Développement durable et de l'énergie
Annonce des crues en Ile de France
Depuis des décennies les riverains de la Seine à Montesson La Borde subissent les crues du fleuve. Cela représente outre l'angoisse de la population, un véritable danger pour les habitants des pavillons concernés. Plusieurs drames ont pu être évités de justesse.
Les inondations successives fragilisent les fondations des pavillons. L'absence de protection oblige, chaque propriétaire concerné, à utiliser des pompes pour évacuer les eaux d'infiltration dans un premier temps, puis les eaux de débordement. Cette pratique sape les fondations des habitations mais est indispensable pour tenter de se maintenir hors d'eau lors des crues de faible amplitude, ou retarder le moment de l'évacuation comme en 1982.
Nous ne pouvons comprendre ni admettre l'absence de protection des 700 m de zone urbanisée à Montesson, alors que la commune mitoyenne de Sartrouville possède une digue sur toute la longueur de la rive, ce qui met les pavillons riverains à l'abri des inondations.
La Seine est de plus en plus sensible aux précipitations. Un simple orage peut faire monter son niveau d'une façon importante, ce qui n'était pas le cas il y a 10 ans. L'île de La Borde, surélevée illégalement et dont la remise à son état primitif est improbable, est un danger supplémentaire en cas de crue. Loin de s'améliorer, la situation s'est aggravée d'année en année.
SUIVI DU DOSSIER
Nous avons édité en mars 1993 un
DOSSIER INTITULE
Nécessité d'une protection du quartier de la Borde contre les inondations.
Il est toujours d'actualité.
Notre association demande depuis 1993 que l'on étudie et réalise une protection efficace contre les débordements de La Seine afin de répondre au principe d'égalité de traitement des citoyens :
Un dossier a été remis à la municipalité en 1994 (une copie est disponible sur demande)
Citation de Michel BARNIER, Ministre de l'Environnement - 1995)
" Quand il y a 36 communes le long d'une rivière, il n'y a pas 36 manières de protéger"
Enquête d'utilité publique en 2000
Dans le cadre de l'enquête publique du 17 avril au 4 mai 2000, l'association Qualité de Vie de La Borde exprime sa position dans un courrier transmis au commissaire enquêteur.
Le commissaire-enquêteur donne un avis défavorable à l'autorisation et à la déclaration
d'intérêt général demandées, selon le projet mis à l'enquête publique (conclusions
datée du 5 juillet 2000).
Cette avis défavorable a pour conséquence de continuer à exposer les habitants du quartier au risque quasi annuel d'inondation par infiltration ou débordement des eaux de la Seine.
Après l'inondation du quartier de Mars 2001, l'association remet un courrier le 28 mars 2001 à Monsieur le Préfet des Yvelines. Elle demande que notre commune obtienne les autorisations administratives nécessaires pour engager les travaux de protection.
M. le Maire de Sartrouville, après une réunion de travail le 17 mai 2001, adresse un courrier à M. le Préfet des Yvelines.
Nous renouvelons notre demande à Monsieur le Préfet des Yvelines le 17 septembre 2001
La décision du 26 septembre 2001
Messieurs Jean-François BEL, Maire de Montesson, Conseiller général et Monsieur Pierre FOND, Maire de Sartrouville, Conseiller général, sont reçus par Monsieur le Préfet des Yvelines.
Monsieur le Préfet décide :
Pour SARTROUVILLE, la partie faible de la digue ( crue de mars 2001) sera expertisée et fera l'objet de travaux.
Pour MONTESSON, une étude sera engagée pour une meilleure protection du quartier de la Borde.
Nous écrivons à Monsieur le Maire de Montesson en novembre 2001
Nous proposons que l'étude soit menée pour une protection à une cote identique à celle de Sartrouville, soit de l'ordre de 25,50m et non 24,71 m comme cela avait été envisagé.
photo de novembre 2001
Jacques PERDEREAU (vice président) indique, avec la main gauche, la cote 25,50 m à la limite Montesson - Sartrouville. (Un mur est érigé à cet endroit lorsque les eaux de la Seine débordent et menacent le quartier des Dix Arpents à Sartrouville).
Le 6 janvier 2002, Monsieur le Maire de Montesson annonce officiellement que l'étude est en cours, des travaux de réhabilitation des égoûts seront nécessaires avant toute protection.
La réhabilitation des égoûts est en cours ( décembre 2001 - janvier 2002 - rue Corneille)
Attention
- La Seine est proche | Coucher de soleil quai George Sand |
Une enquête d'utilité publique va être organisée en 2002.
Le soutien du CADEB - mars 2002
Le CADEB ( Collectif d'associations pour la défense de l'environnement dans la boucle de Montesson ) écrit à Monsieur le Préfet des Yvelines pour soutenir la demande de protection du quartier de la Borde contre le débordement de la Seine. Courrier du 25 mars 2002
Une nouvelle loi sur l'eau est en cours d'élaboration
Voir : Le projet de loi portant réforme de la politique de l'eau
Voir : Projet de loi adopté par l'assemblée nationale - janvier 2002
Compte rendu du comité consultatif de l'équipement et de l'environnement du mardi 16 avril 2002
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Proposition de loi tendant à modifier les conditions d'élaboration des plans de prévention des risques naturels prévisibles relatifs aux inondations (P.P.R.I.)
N° 496
SÉNAT
SESSION
EXTRAORDINAIRE DE 2004-2005
Rattaché pour ordre au procès-verbal
de la séance du 13 juillet 2005Enregistré à la Présidence
du Sénat le 16 août 2005
PROPOSITION DE LOI
tendant à
modifier les conditions d'élaboration des plans de prévention des
risques naturels prévisibles relatifs aux inondations (P.P.R.I.),
PRÉSENTÉE
Par
M. Alain DUFAUT,
Sénateur.
(Renvoyée à la commission
des Affaires économiques et du Plan, sous réserve de la constitution
éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues
par le Règlement.)
Risques naturels.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames,
Messieurs,
Depuis 2002, à l'Assemblée Nationale, un Groupe d'Études
sur les Inondations a travaillé activement sur le dossier des risques naturels
et de leur prévention. Au cours de ses travaux, il a pu mettre en évidence
de nombreux problèmes et dysfonctionnements dans la mise en oeuvre pratique
des Plans de Prévention du Risque Inondation (P.P.R.I.).
Le Sénat,
dont la vocation première est de représenter les collectivités
locales au sein du Parlement, ne peut rester insensible face à ces difficultés.
En effet, la mise en place des P.P.R.I. pénalise souvent lourdement l'aménagement
des territoires et compromet, pour certains, leur développement économique
- ce qui est mal ressenti par les élus locaux, au premier rang desquels
les maires.
Sur le terrain, et notamment dans les départements frappés
récemment par des inondations comme le Gard, la Somme, le Vaucluse, tous
les témoignages des élus concordent quant à l'importance
à accorder à la prévention des risques. Mais, les intéressés
soulignent, d'une part, que la mise en oeuvre des P.P.R.I. n'est pas du tout satisfaisante
par excès de précaution et de formalisme et regrettent, d'autre
part, l'absence de lien entre cette mise en oeuvre et l'amélioration effective
des conditions de sécurité.
La loi n° 95-101 du 2 février
1995, dite loi " Barnier ", a créé un chapitre intitulé
" Mesures de sauvegarde des populations menacées par certains risques
naturels majeurs ", désormais codifié aux articles L. 562-1
et suivants du code de l'environnement. Ces dispositions permettent, dans les
zones de population menacées par un risque naturel prévisible, de
mettre en place des plans de prévention des risques (P.P.R.) qui comprennent
diverses mesures de protection, de prévention et de sauvegarde. Or, lorsqu'un
P.P.R. a pour objet la prévention des inondations (P.P.R.I.), ces mesures
se résument, dans la majorité des cas, à l'établissement
de servitudes restrictives en matière d'usage de sol qui conduisent à
des diminutions conséquentes des zones constructibles.
Le constat est
inquiétant :
- dans l'ensemble, les P.P.R.I. n'améliorent pas
les conditions de sécurité dans les secteurs inondables, car ils
ne traitent ni de protection, ni de prévention ou de sauvegarde, contrairement
aux voeux du législateur ;
- ils sont élaborés sans véritable
concertation avec les élus qui sont pourtant responsables de la sécurité
de leurs concitoyens. De la sorte, ils sont vécus très souvent comme
une agression. En effet, des études techniques sont effectuées sur
les communes par des bureaux d'études mandatés par les administrations
de l'État, sans que les Maires en soient même informés ; les
résultats sont envoyés par simple courrier sans tenir compte des
projets de développement en cours, projets dont la dynamique est renforcée
par les dernières lois de décentralisation. Les Maires ont ainsi
le sentiment que le débat est tronqué et que la concertation n'existe
pas. Leurs argumentaires basés sur la connaissance locale des intempéries
et des crues butent contre le mur de " certitudes " des fonctionnaires
départementaux de la D.D.E. ou de la D.D.A., qui s'appuient sur des dossiers
élaborés, par des techniciens, le plus souvent, étrangers
au département. Pire, dans certaines situations, on voit ressurgir une
tutelle des administrations sur le développement urbanistique des collectivités
par l'intermédiaire des P.P.R.I. qui ne sont pas conçus comme un
outil d'aide à la prévention des risques. En conséquence,
il semble fondamental, dans l'esprit des lois de décentralisation, que
les dispositions des P.P.R.I.soient établies dans le cadre d'une compétence
" partagée " et que les collectivités ne soient plus consultées
pour avis " simple " mais pour avis " conforme ". Dans cette
hypothèse, il est légitime, et les élus locaux sont prêts
à l'assumer, que la responsabilité des décisions relatives
au P.P.R.I. soit elle aussi partagée (entre les élus et le préfet)
;
- finalement, les P.P.R.I. se révèlent, dans la majorité
des cas, être des moyens de protection pour les administrations qui les
instruisent. Ils prévoient des dispositions standard, résultant
de paramètres saisis sur ordinateur par des bureaux d'études extérieurs,
paramètres inhérents à la crue centennale et ceci pour définir,
après, par calcul, l'impact sur des cartes communales altimétriques
sans tenir compte de ce qui se passerait réellement sur le terrain en cas
de fortes précipitations.
Un des reproches majeurs fait à la
méthode est, ainsi, l'absence de considération de la connaissance
des élus, des anciens et des archives communales, dans l'incidence éventuelle
des crues ou de fortes précipitations sur le relief du territoire communal.
À
l'évidence, les dispositions standard retenues se révèlent
sans commune mesure avec la gravité et l'intensité des situations
à risque.
D'autre part, les P.P.R.I. sont instruits actuellement dans
une logique définitive considérant le risque comme fatal. Au contraire,
le législateur a prévu que les P.P.R.I. soient révisables
à mesure que les dispositions effectives mises en place améliorent
les conditions de sécurité. Il faut donc que les travaux réalisés
qui permettent de lutter efficacement contre le risque inondation soient pris
en compte dans la mise en oeuvre des P.P.R.I.
Enfin, force est de constater
que peu de départements ont connu une mise en place concertée de
leur P.P.R.I. permettant aux élus et à l'administration de s'accorder
sur les niveaux de risques admissibles, sur les voies d'amélioration des
conditions de sécurité dans les secteurs exposés, sur le
caractère progressif et réaliste des prescriptions.
La concertation
et la primauté du rôle des élus locaux quant aux positions
et dispositions à prendre doivent être recherchées avant tout.
La prise en compte du risque doit pouvoir se faire dans la perspective du développement
du territoire et non indépendamment de lui. Un guide sur la concertation
pour l'élaboration des P.P.R. a d'ailleurs été conçu
par le Ministère de l'écologie et du développement durable
à l'attention de ses services. Il n'a malheureusement fait l'objet d'aucune
diffusion significative, d'aucune formation des services concernés et n'est,
de fait, pas utilisé. C'est pourquoi, nous proposons un meilleur encadrement
de la procédure de concertation qui serait globalement définie par
un décret (qui pourrait d'ailleurs reprendre les prescriptions du guide
méthodologique) puis déclinée localement.
Des moyens adaptés
à la situation de risque doivent être recherchés afin de permettre
une véritable prévention à laquelle tous les citoyens doivent
pouvoir prétendre. Des solutions techniques efficaces existent. Si ces
travaux sont conformes aux règles légales d'aménagement des
cours d'eau et ne s'avèrent pas excessifs par rapport aux capacités
financières des collectivités locales, il faut absolument qu'aucune
barrière administrative (ou idéologique) ne vienne les empêcher
ou retarder.
Il en va de même pour les P.P.R.I. liés au lit moyen
des rivières protégé par des digues. On ne peut pas sérieusement
interdire à la construction des zones riveraines, sous prétexte
qu'elles risqueraient d'être inondées en cas de rupture des digues.
Dans cette hypothèse, qui pénalise des milliers d'hectares de zones
d'activité en bordure des fleuves et des rivières, on peut sérieusement
se demander pourquoi les anciens ont construit des digues ! Autant les élus
locaux sont prêts à s'engager sur des programmations réalistes
d'entretien et de réfection des digues existantes, autant ils ne peuvent
tolérer qu'un principe de prévention poussé à la limite
de l'absurde compromette de manière irréversible le développement
économique de leur territoire.
Cette proposition de loi vise donc avant
tout à améliorer les conditions de sécurité pour les
personnes et les biens exposés au risque d'inondation. Cela passe par le
rétablissement effectif de la concertation entre élus (responsables
légitimes devant leurs administrés) et administration. Et, en cas
de conflit, ce sera au juge administratif de trancher. Les acteurs doivent se
retrouver côte à côte face au risque et non face à face
avec le risque comme sujet de discorde.
Tel est l'objet de la proposition de
loi que nous vous prions, Mesdames, Messieurs, de bien vouloir adopter.
PROPOSITION
DE LOI
Article unique
L'article L. 562-3 du code de l'environnement est
ainsi rédigé :
" Art. L. 562-3 - Le préfet définit
les modalités de la concertation relative à l'élaboration
du projet de plan de prévention des risques naturels prévisibles
avec les collectivités locales et les établissements publics de
coopération intercommunale concernés, dans le respect de prescriptions
générales définies par décret.
" Les personnels
en charge de l'instruction reçoivent une formation à la concertation,
nécessaire à l'élaboration de ces plans.
" Le Préfet
procède à l'élaboration du projet de plan de prévention
des risques naturels prévisibles en concertation avec les représentants
des collectivités territoriales et des établissements publics de
coopération intercommunale concernés.
" Lorsqu'il a pour
objet la prévention des risques d'inondations, le projet de plan est soumis
à l'avis conforme des organes délibérants des collectivités
territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale
concernés.
" Le projet de plan et ses annexes sont soumis à
une enquête publique menée dans les conditions prévues aux
articles L. 123-1 et suivants. Au cours de cette enquête, sont entendus,
après avis conforme de leur conseil municipal, les maires des communes
sur le territoire desquelles le plan doit s'appliquer.
" A l'issue de
l'enquête publique, le plan de prévention des risques naturels prévisibles
est approuvé par arrêté préfectoral.
" Lorsque
le plan a pour objet la prévention de risques inondation, cet arrêté
ne peut être pris qu'après une réunion tendant à permettre
au Préfet et aux représentants visés au premier alinéa
du présent article, de se concerter sur les suites à donner au rapport
et aux conclusions motivées du commissaire enquêteur. Au cours de
cette réunion sont considérés le caractère réaliste
des mesures envisagées et leur proportionnalité par rapport à
la gravité et l'intensité du risque ainsi que les modalités
et conditions de révision du plan de prévention des risques (P.P.R.).
"
Les élus locaux associés à l'élaboration du plan de
prévention des risques inondation assument, avec le préfet, la responsabilité
des conséquences dudit plan. "
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L'ENQUÊTE PUBLIQUE
PPRI
(plan de prévention des risques d'inondation ( PPRI)
concernant la vallée de la Seine et de l'Oise dans les Yvelines)
s'est terminée
le 13 juillet 2006 à 17 heures
dans toutes les communes concernées
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Un blog a existé sur le PPRI.
Consultez et intervenez
IMPORTANT - plus de 200 familles sont concernées à Montesson
Révision du plan de prévention des risques d'inondation ( PPRI)
concernant la vallée de la Seine et de l'Oise dans les Yvelines
Enquête publique du 1er juin au 13 juillet 2006
Carte
au 1/2000ème exposée en Mairie de Montesson - Non contractuelle
- plan zonage réglementaire |
Carte
au 1/2000ème exposée en Mairie de Montesson - Non contractuelle
- carte aléas hydrauliques |
Le PPRI
(plan de prévention des risques d'inondations Yvelines)
Lettre du 20 avril à Monsieur le Préfet des Yvelines (.pdf)
Lettre du 9 octobre 2005 (.pdf)
Lettre du 9 avril 2005 (.pdf)
Notre bulletin d'information N° 60( .pdf)
Notre bulletin d'information N° 61 (.pdf)
Notre bulletin d'information N°62 (.pdf)
Notre bulletin d'information N°63 (.pdf)
et
son annexe (.pdf)
PPRI - Yvelines - Règlement (.pdf)
PPRI - Hauts de Seine (.pdf)
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notre position et propositions - (pdf - 63ko)
Le rapport de la commission d'enquête est rendu public
Extraits de ce rapport ( .pdf)
ou visible en totalité sur le site